Des atteintes aux libertés, aux droits et acquis sociaux au service d’une politique inégalitaire et inefficace.
Au moment de l’élection présidentielle, le SNESUP avait alerté sur les graves dangers que faisaient peser sur le pays les « politiques sécuritaires et libérales » programmées par le candidat Sarkozy. Les quelques mois qui viennent de s’écouler font plus que confirmer ces craintes : se sont accumulées les atteintes aux libertés, aux droits et acquis sociaux, les attaques contre (…)
Articles les plus récents
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Politique Sarkosy : liberticide, inégalitaire, inefficace
16 octobre 2007, par Pierre Duharcourt -
La fonction publique de Sarkozy : à rebours des valeurs républicaines
16 octobre 2007, par Gérard AschieriLa fonction publique de Sarkozy rompt avec ce qui s’est construit en matière de solidarités au profit de la promotion de la concurrence. Face à une probable réduction du champ des missions de l’État, une riposte syndicale unitaire est nécessaire.
Entre le discours de Nantes sur la fonction publique et celui prononcé la veille au Sénat sur les questions sociales point n’est besoin de test ADN pour voir les liens de filiation ; la parenté est d’ailleurs aussi visible avec la loi sur (…) -
De Berlusconi à Prodi
15 octobre 2007, par Joëlle CasaLa période du gouvernement Berlusconi
Durant la période 2004-2006, l’université publique a subi des attaques sévères, ayant pour but de l’asservir aux injonctions gouvernementales et patronales, de financer prioritairement les universités privées. On estime à 17% la chute du financement des universités publiques durant cette période. Cette réduction de l’engagement de l’État a obligé les universités à chercher de nouvelles sources de financement notamment privé, dommageable pour de (…) -
Italie : Vers le modèle européen
15 octobre 2007, par Mathée Giacomo-MarcellesiL’université en Italie, au travers des lois et des luttes des dernières périodes, connaît des
évolutions, sous l’influence de l’« harmonisation européenne ». Affirmer l’importance
de l’enseignement supérieur et de la recherche comme porteurs d’avenir et nécessitant
l’investissement public revient aux syndicats, représentant la communauté universitaire.
Tout le secteur de l’enseignement supérieur
en Italie s’inscrit dans un processus de
changement. Les lois, les décrets-lois et les (…) -
Sur la situation des universités en Espagne
15 octobre 2007, par José PalazónAprès le rejet de la LOU du gouvernement Aznar, la présence syndicale permet des avancées pour le statut des enseignants-chercheurs et maintient la vigilance pour le service public.
Deux éléments nouveaux : l’approbation de la réforme de la Loi sur les universités (LOMLOU) et le nouveau statut pour tous les employés du secteur public. Notre gouvernement a négocié le statut avec les syndicats de la fonction publique, mais nous n’avons pas eu la possibilité d’une négociation syndicale de la (…) -
Espagne : L’université en développement
15 octobre 2007, par Geneviève ChampeauL’augmentation des effectifs étudiants, le développement de la recherche placent l’université devant de nouveaux enjeux, démocratiques et de financement.
L’Espagne doit faire face, avec un certain décalage temporel par rapport à la France, à une massification de son enseignement supérieur et repenser ses méthodes d’enseignement. Elle est en effet passée de 700 000 étudiants en 1984 à 1 500 000 en 2004. Toutefois, ces dernières années, un fléchissement des effectifs aiguise la concurrence. (…) -
Grèce : Quel avenir pour quelle université ?
15 octobre 2007, par Correspondant FSU en GrèceLes deux années écoulées ont connu des mobilisations exceptionnelles de la communauté universitaire, qui s’est opposée à différents projets du gouvernement dont l’objectif était de casser le caractère public de l’enseignement supérieur et d’aggraver la sélection.
Ces mobilisations ont été en partie couronnées de succès : la 16éme loi constitutionnelle affirmant qu’en Grèce, l’enseignement supérieur relève de la seule université publique, et que le premier gouvernement Caramanlis (…) -
Portugal : Réforme de l’université et LMD
15 octobre 2007, par Idelette MuzartLe passage au LMD coïncide avec une réforme de l’université que refusent étudiants et universitaires et qui ressemble fort à la loi LRU !
Le projet de réforme de la loi règlementant les institutions d’enseignement supérieur a été le grand sujet de discussion et de discorde de l’année 2007 au Portugal. Les universités, en particulier les plus traditionnelles, avaient freiné ou même ignoré la mise en oeuvre du processus européen dit de Bologne (en France LMD) en ce qui concernait la (…) -
Deux questions à Imelda Eliott, Professeur d’Anglais, université du Littoral
15 octobre 2007, par Rédaction du mensuel "Le snesup"Lors du Colloque « Mutations dans l’enseignement supérieur en Europe » organisé l’année dernière à Boulogne, des chercheurs belges ont montré que le processus de Bologne avait permis aux gouvernements d’imposer une modification en profondeur de l’Enseignement Supérieur, au lieu de la construction annoncée d’une « harmonisation européenne ». Cela te semble-t-il vrai pour la Grande Bretagne et l’Irlande ? Ces chercheurs ont eu raison, mais les choses sont un peu différentes pour la Grande (…)
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Grande-Bretagne : Recherche et enseignement supérieur une situation contrastée
15 octobre 2007, par Andrew J. MayneBudget global des universités, précarité des enseignants chercheurs et chercheurs, financement de la recherche sur projet — les rapports officiels eux-mêmes sont critiques…
Au moment où les universités françaises ont reçu le feu vert pour avoir plus d’autonomie, il est important de voir comment nos voisins européens fonctionnent.
En Angleterre, il y a deux types d’université : celles qui font plutôt de la recherche « classique », comme la chimie, l’ingénierie, l’histoire, les langues, (…)