Après le 20, dans les universités, amplifier l’action contre la LRU et un budget en trompe-l’œil

Les salariés du public, le monde de l’éducation, de l’enseignement
supérieur et de la recherche se sont largement mobilisés ce mardi 20
pour défendre les services publics, l’emploi public et revendiquer les
revalorisations salariales que le gouvernement refuse d’entendre. Dans
les universités, le nombre d’enseignants-chercheurs, d’enseignants, de
BIATOSS présents dans la grève et dans les manifestations qui, toutes,
dénoncent la LRU et le budget 2008, est en très nette progression sur
les journées précédentes. La mobilisation conjointe de tous — étudiants, enseignants du supérieur, BIATOSS — doit encore s’amplifier
puisque le gouvernement campe sur ses positions.

Le SNESUP condamne fermement les interventions policières et les
arrestations arbitraires dans les universités cette semaine.

Le SNESUP appelle à faire des journées des 22 et 27 novembre prochains
de nouveaux temps forts des mobilisations. Il se propose de diffuser
des dizaines de milliers de tracts pour dénoncer les dangers de la loi LRU et du budget 2008 en exigeant l’abrogation de la loi et la
révision du budget, auprès des collègues, des étudiants, de la
population le 22 novembre. Il entend participer à une nouvelle journée
nationale de grève et de manifestations le 27 novembre. Il appelle ce
jour-là à interpeler la CPU et les présidents d’université pour que la
diversité des inquiétudes sur la loi LRU et le budget s’expriment et
soient entendues dans les instances universitaires qui doivent être
respectées. La journée du 27 doit permettre d’élargir, par des
opérations « journée banalisée », « université ouverte » organisées
avec tous les acteurs universitaires, l’engagement de toute la
communauté dans l’action. Dans ce cadre le SNESUP prolonge son préavis
de grève au 27 novembre.

Le SNESUP souhaite inscrire ces actions dans les plus larges
convergences syndicales.

Paris, le 21 novembre 2007