Toulouse le Mirail : journée du 26 novembre

Dans le même temps se tenait sur le campus une consultation des étudiants, à
bulletin secret (voir communiqués précédents). Nous avions annoncé tant au
niveau du Snesup que de l’intersyndicale, que le choix des modalités et du
moment n’était pas opportun à la fois parce que cette consultation
s’organisait alors que le mouvement semble plutôt en phase ascendante et
parce qu’elle risquait d’être perçue comme une provocation de la part des
étudiants en lutte.

Ce que nous redoutions est arrivé. L’AG des étudiants a
décidé d’empêcher le vote. Débordé par des groupuscules extrémistes de tout
poil (aussi bien sur l’extrême gauche que sur la droite UMP et extrême) le
comité de lutte n’a pas pu empêcher que l’action qui se voulait pacifique ne
tourne au pugilat. Interruption de l’AG des personnels pour s’interposer
entre ceux qui voulaient en découdre. Aussi bien de la part des personnels
en lutte que de certains camarades de la direction (ce n’est pas
incompatible !), le pire a été évité et les affrontements sont restés
essentiellement verbaux. Néanmoins, la direction a décidé d’annuler la
consultation et de fermer administrativement l’université pour deux jours.

L’intersyndicale des personnels et les syndicats étudiants ont été réunis
cet après-midi par la présidence pour faire le point de la situation.
Succinctement, après le rappel par l’intersyndicale que ce qui est arrivé
était prévisible, l’idée qui a été retenue, sur proposition de la
présidence, a été de mettre à profit ces deux jours pour des rencontres
tripartites (syndicats des personnel, syndicats étudiants et direction) pour
voir quelles seraient les éventuelles possibilités de sortie de la crise au
niveau de l’UTM.

Xavier Lambert
SNESUP Toulouse Le Mirail