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Interpellation du ministère à l’occasion de la réunion des membres des bureaux des sections du CNU le 17 décembre 2007

lundi 17 décembre 2007, par Webmestre

Des 35 minutes du discours introductif de la Ministre,
nous ne retiendrons que son auto-satisfaction habituelle
et qu’elle envisage une mesure demandée de longue date
par le SNESUP pour améliorer le fonctionnement des
sections en élargissant leur bureau. Il faut dire qu’elle
affecte le CNU d’une inédite mission « de gestion des
ressources humaines » ! Après s’être étendue sur la
qualité des membres nommés, devant une assemblée
exclusivement composée d’élus, et qui, visiblement
n’était pas dupe de ses effets de manche, elle a vivement
été interpellée.

Jacques Moret, vice-président sortant de la CP-CNU (élu
SNESUP en 65ème section) insiste sur le danger des
PEDR attribuées localement et demande qu’une moitié
des PEDR soit attribuée par le
CNU ainsi que le maintien de la
moitié des promotions au niveau
national.

Didier Chamma (31ème section) lit une déclaration des
élus SNESUP rappelant notre exigence d’abrogation de
la LRU, puis se focalise sur deux des 10 points du
mémorandum unitaire (doubler les moyens en personnels
en trois ans, lancer un plan pluriannuel de recrutement en
personnel enseignant-chercheur et BIATOS, combattre la
précarité). La ministre considère que le recours aux
doctorants-tuteurs suffit amplement.

Dominique Faudot (27ème section) dénonce une
contradiction forte dans les propos de la ministre qui
défend à la fois la qualité de « nommés » des experts de
l’AERES (parce qu’ils n’ont pas à juger les personnes) et
des membres des futurs Comités de Sélection que la
Ministre décrit comme le dernier rempart « contre le
localisme » et l’« endogamie universitaire » (sic).

Affichant une méconnaissance du monde universitaire :
« c’est la première fois que j’entends parler d’un
problème d’attribution de la PEDR dans la LRU », la
Ministre n’apporte aucune réponse aux revendications
posées.