Paris 13 : vote de la grève et du blocage à l’AG du 13 novembre

Cette AG a rassemblé plus de 300 étudiants et une dizaine de personnels principalement enseignants dans un amphi de 280 places (aucun amphi plus grand n’était pas disponible).

L’AG a commencé par un débat sur la loi et les luttes sociales actuelles au cours duquel le SNESUP Paris 13 est intervenu pour exprimer les raisons qui motivaient son opposition à la LRU et sa revendication d’abrogation de cette loi en convergence avec le mouvement étudiant actuel. L’ensemble des interventions a permis d’établir la liste de revendications suivante :
 abrogation de la LRU
 solidarités avec les luttes sociales et participation à la manifestation du 20 novembre
 augmentation des aides sociales en faveur des étudiants
 augmentation du budget de l’enseignement supérieur
 défense du cadre national des diplômes
 principe d’une manifestation nationale (à Paris ?)
 grève jusqu’à l’abrogation
 solidarité avec les sans-papiers
 pour des médias libres
 contre la répression du mouvement étudiant

Un débat a ensuite eu lieu sur les formes de la mobilisation qui a essentiellement tourné autour de la question du blocage. S’inspirant de l’expérience de la lutte contre le CPE à Paris 13, au cours de laquelle les actions de blocages étaient limités aux journées de manifestations nationales (modalités qui avaient finalement été bien acceptées par l’ensemble des étudiants et personnels), l’UNEF Paris 13 s’est prononcée contre un blocage permanent, tandis que d’autres voix (dont les représentants du collectif « Université Paris 13 en lutte ») s’exprimaient en faveur d’un blocage plus dur. Après ce débat la liste de revendications a été soumise au vote et adoptée intégralement (y compris la grève qui a été voté à la quasi unanimité). Le vote du blocage jusqu’à la prochaine AG (version « dure ») a nécessité un comptage qui a donné les résultats suivants :
 205 pour le blocage
 83 contre
 25 NPPV

Marc Champesme
SNESUP Paris 13