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Supplément spécial LRU du mensuel du SNESUP

L’action et la vigilance militantes jusqu’au vote de la loi

samedi 15 septembre 2007, par Sylvie Pittia, Université de Reims, Responsable du Secteur Recherche du Snesup-FSU

Si la loi a été votée, l’opposition au projet a cependant
lancé la riposte pour obtenir désormais son abrogation.

Le SNESUP a pris activement part aux
débats et initiatives de lutte précédant le
vote de la loi. Cet investissement sur le terrain
a infléchi significativement la position de
la gauche parlementaire et ce n’était pas
joué d’avance. Le PC, le PS et les Verts, au
Sénat et à l’Assemblée nationale, ont voté
contre le projet. Pour y parvenir, il a fallu
déployer de fin juin à début août maints
efforts : dans les établissements d’abord,
où les motions dénonçant le projet, portées
par nos élus des conseils d’UFR, des CA,
des congrès d’établissement, ont été transmises
à la presse, aux parlementaires dans
les régions. Le gouvernement ne peut se
prévaloir d’une approbation à la base. Le
SNESUP a œuvré aussi pour imposer sa présence dans les média, radio, TV, presse
écrite : communiqués, interviews, articles
ont fait connaître au-delà du milieu universitaire
notre opposition argumentée.
Deux
temps forts à rappeler : le lancement des
Assises de l’enseignement supérieur et de la
recherche le 2 juillet, à Paris et en régions ;

Conférence de presse du 23 juillet 2007

le 23 juillet, la Conférence de presse tenue
à l’initiative de 23 organisations (FSU, UNSA,
FO, CGT, Solidaires, Ligue des Droits de
l’Homme, Syndicat de la magistrature, FCPE,
Attac, Sauvons la Recherche… avec le soutien
du PC, du PS, des Verts). Enfin, notre
syndicat a sans relâche multiplié les échanges
avec les politiques : courriers aux parlementaires
 ; audiences auprès des groupes
PC, PS et Verts ; auditions devant la Commission des Affaires culturelles et sociales au
Sénat et à l’Assemblée ; entretiens à l’Elysée
et à Matignon. La bataille législative a été perdue,
certes, et le combat était inégal. Mais
l’engagement du SNESUP crée les conditions
de riposte dès la rentrée.


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