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Paris 10 - Nanterre
Intervention policière et AG ce lundi à Paris 10 - Nanterre
lundi 12 novembre 2007, par
En début de matinée, alors que les étudiants avaient voté le 8 novembre le blocage de l’université jusqu’à ce lundi 12h, la présidence a décider une fermeture administrative des locaux. Les étudiants (bloqueurs) avaient néanmoins accepté de laisser entrer les personnels qui souhaitaient se rendre sur leur lieu de travail (certains membres du personnels ont ainsi pu entrer).
Dans un deuxième temps le président faisait nénamoins verrouiller les locaux, empêchant ainsi lui-même les personnels de rentrer ! Le blocage des étudiants était on ne peut plus pacifique. Puis, prétextant que les personnels ne pouvaient plus entrer dans leurs locaux, la présidence a fait intervenir les gardes mobiles, qui ont chargé les étudiants et collègues présents (200-300) sans ménagement (coups, gaz lacrymogènes...)... soit disant, pour permettre aux personnels d’entrer ! (cf. ci-dessous communiqué SNESUP-SNASUB de Paris 10)
L’AG s’est ensuite tenue vers 11h au batiment d’économie (un des deux bâtiments non bloqués, avec celui de Droit). Plus de 1600 personnes (et beaucoup ne pouvant pas entrer). Grosse présence des étudiants de Droit, en partie venus sur consigne (de profs de Droit, de Pécresse), déterminés à mettre le blocage en minorité.
Après 2h de débat, 4 votes :
- Abrogation de la loi LRU : nette majorité pour (pas de comptage)
- Rassemblement pour empêcher la tenue d’un CA qui devait voter les statuts : 919 voix pour, 570 voix contre
- Le principe d’une manif nationale à Paris en direction du ministère : nette majorité pour (pas de comptage)
- le blocage de l’université jusqu’à mardi 11h (prochaine AG) : 873 voix pour, 777 voix contre
Les votes comptés l’ont été par des partisans et des opposants de la loi. Les communiqués de la présidence sont totalement mensongers.
Communiqué du Snesup-FSU et du Snasub-FSU de Paris 10 - Nanterre
Ce lundi matin 12 novembre à 9h30, la gendarmerie mobile est intervenue sur le campus de Nanterre. Aucun incident n’était pourtant à déplorer : les étudiants grévistes laissaient entrer le personnel dans les locaux jusqu’à ce que la présidence les fasse verrouiller de l’intérieur.
Aussi cette intervention policière, en totale violation des règles universitaires de liberté d’expression et de vie démocratique, est-elle tout à fait scandaleuse. Les organisations syndicales soussignées dénoncent cette manipulation de la présidence de Paris 10-Nanterre.
Le 12 novembre 2007
